Roman Les Rêves Infidèles – Version imprimée
Les Rêves Infidèles raconte l’histoire d’Alexia, une étudiante brillante, entraînée dans une relation ambiguë avec son professeur charismatique et manipulateur. Entre fascination et perte de repères, ce récit explore les limites du consentement, les jeux d’emprise et la découverte d’un plaisir aussi déroutant qu’addictif.
Cette fiction s’adresse à des personnes majeures et averties.
Livre de 360 pages au format A5 (15 × 21 cm).
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Des scènes érotiques explicites, des pratiques sexuelles non conventionnelles, du voyeurisme, de la bisexualité féminine et des fantasmes inavoués jalonnent cette descente captivante au cœur du désir et du pouvoir.
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Dans le Sud de la France, Alexia, 25 ans — étudiante brillante mais insatisfaite — croise la route de Walker, un professeur au regard énigmatique et aux jeux d’ombre fascinants.
Il ne lui promet rien, si ce n’est de la guider au plus profond de ses désirs inavoués. Fascinée, Alexia se laisse entraîner dans un univers libertin fait de nuits sans tabous, de plaisirs exquis et de règles réécrites à même la peau.
Entre soumission choisie et domination assumée, elle découvre une part d’elle-même qu’elle n’avait jamais osé effleurer. Chaque geste, chaque ordre, chaque silence l’entraîne à repousser ses limites.
Mais jusqu’où peut-on s’abandonner sans se perdre ?
Et si céder devenait sa forme la plus intime de liberté…
Un roman érotique intense, troublant et envoûtant, où les corps s’embrasent et les âmes vacillent.
Moi, Alexia, vingt-sept ans, insolente, fougueuse, je me tenais figée à son chevet, le cœur alourdi d’une culpabilité amère. Je regardais Walker. Cet homme que j’avais voulu sauver… et qui m’avait happée dans son univers trouble. Habituée à les voir tous me céder, j’avais cru pouvoir le changer, l’extraire de son monde en devenant sa maîtresse. Par défi ? Par orgueil ? Ou poussée par une pulsion plus sourde ? J’avais pris le risque de me brûler à sa lumière obscure. De franchir les limites. De transgresser les interdits, même si cela signifiait de me perdre.
Je me revis cette nuit-là…
La dernière. L’atmosphère chargée d’électricité. L’appartement somptueux, comme un écrin trop parfait. Et cette perversion feutrée, diffuse, suspendue entre les invités. Max m’avait préparée pour la vente. Sous le bandeau de satin, je sentais l’air glisser sur ma peau nue, caresse à peine réelle. Un frisson. Une extase soutenue par les murmures d’avidité. Une première offre tomba : cinq cents « Éros ». Une voix rauque. Impatiente. Mon cœur battait si fort qu’il menaçait de s’échapper. Les enchères s’envolèrent sur-le-champ. Et moi, debout, offerte, je vacillais entre gêne et exaltation.
Une ivresse brute. Une montée vertigineuse.
J’avais consenti à tout cela.
J’avais ouvert la boîte de Pandore, celle que je croyais scellée au plus profond de mon âme. Et pourtant, dans quelques heures, tout serait terminé. Je quitterai Walker. Indifférente aux cendres que je laisserai derrière moi. Aveugle aux ruines qui jalonneraient le chemin de ma future vie de sociologue.
